Petit bilan de la première partie de la nouvelle saison qui à déjà fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux des sa sortie, avec d’un coté ceux qui louent la vision de Neil Druckmann et Craig Mazin en ayant su correctement adapter le récit du jeu The last of Us 2,
et de l’autre ceux qui n’arrivent pas du tout à se faire à ce passage du jeu à la série notamment à cause de l’incarnation du personnage d’Hallie et de l’interprétation de Bella Ramsey.
La première saison était moyennement réussi à mon gout mais comportait tout de même de grand morceaux de bravoure avec certains épisodes remarquables ( 👉mon avis sur la saison 1 ).
Après avoir vu les 5 premiers épisodes cette saison 2 selon moi ce nouveau chapitre est bien supérieur en terme de narration et de rythme que ne l’était la saison 1.
Est ce que ça en fait pour autant la meilleure série post-apo de tous les temps…Clairement non !
ces cinq épisodes présentent des défauts oui mais la qualité global de l’ensemble et le soin apporté dans l’écriture et la réalisation permet tout de même de profiter d’un show bien maitrisé dans lequel le spectateur est maintenu en haleine avec des acteurs plus convaincants et des rebondissements plus intenses.
La saison choc ?!
N’ayant jamais joué aux jeux vidéos l’épisode 2 m’a évidemment percuté de plein fouet en alliant à la fois grosse bataille épique avec horde champignonneuse dans la ville de Jackson, et bien sur l’exécution inattendue et si brutale de Joel par Abby.
Craig Mazin toujours showrunner avait promis plus de Monstres et de Survival horror au moment de la fin de la saison 1 et de la pré production de la saison 2, et sur ce point la il faut bien reconnaitre que la promesse est bien tenue !
L’épisode 2 est un parfait exemple de ce qui manquait cruellement dans la première saison mais pas simplement avec de la surenchère de figurants Zombies/claqueurs ou colosses à l’écran, l’ampleur passe aussi par une construction narrative bien plus axé sur le survival/horror dans cette deuxième saison avec par la suite des épisodes dans un Seattle à la fois verdoyant et mortel avec un mélange d’extérieurs et d’incursion dans les tunnels et souterrains qui se prêtent d’avantage à frissonner pour Hallie et Dina.
A partir de l’épisode 3 la série se concentre uniquement sur la quête de vengeance d’Hallie qui cherche à retrouver Abby à tout prix, Un segment classique du genre « post-apo/zombies » qu’on à déjà vu ailleurs mais qui reste tout de même suffisamment bien rythmé pour nous maintenir en haleine.
Au niveau des personnages c’est la aussi une bonne surprise de voir que le personnage d’Hallie commence à évoluer et se nuancer notamment grâce à la romance naissante entre Dina et elle même, un rapprochement entre deux jeunes femmes qui prend le temps de se construire d’épisode en épisodes qui reste cohérent et contre balance avec l’atmosphère de danger constante.
DLC en chargement….
La construction narrative et l’écriture sont pour l’instant assez solides pour maintenir la tension, Attention tout de même à ne pas trop tirer sur la corde en étirant le récit au max pour combler le manque de scénario car on sait qu’une saison 3 à d’or et déja été signé pour develloper l’arc narratif d’Abby entre autres.
L’ambition de la série ne s’arrête pas à faire déambuler Dina et Hallie et s’attache à étendre l’univers The Last of Us, de nouveaux groupes font leur entrée comme les Wolfs ou les Séraphites des éléments évidemment tirés du jeu et qui sont distillés par petites touches pour le moment.
La particularité des jeux The Last of Us c’est évidemment sa narration au ton très adulte et très maitrisé dans lesquels des personnages établis avec lesquels on joue depuis un moment peuvent subitement mourir ou être exécuté de la plus violente des manières.
Un défi osé qui grâce au jeux vidéo permettait de faire basculer le point de vue du joueur à travers des personnages détestables.
Une lourde tache à accomplir pour arriver à compiler l’ambiance du jeu et le transposer dans la série et pourtant cette première partie de saison y arrive pourtant assez bien. Bien sur on n’échappe pas à certains segments un peu obligatoire dans le cahier des charges d’une série « post-apo » actuelle à savoir des péripéties qui s’étirent parfois un peu ou l’introduction de nouveaux groupes de survivants menaçants.
L’introduction d’Abby, la quête de vengeance d’Hallie dans Seattle, la relation entre Hallie et Dina…La série à clairement l’ambition de coller au plus près du jeu The Last of Us 2.
l’immersion et la direction artistique de la série sont toujours aussi impeccables et on à encore plus l’impression entre le jeu et la série d’une frontière qui s’efface peu à peu, reste à voir évidemment si le scénario saura maintenir cette tension dans les prochains épisodes.
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