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Note : 5.5 sur 7.


Toujours à l’affiche en salles, F1 est un des grand spectacle que j’attendais le plus cette année,
Étant adepte de sport auto, j’ai donc profité de la Fète du cinéma en fonçant vers la salle la plus proche pour vivre un spectacle que j’espérais immersif et intense et le moins que l’on puisse dire…C’est que l’immersion est bien au rendez vous et pas seulement réservé aux amateurs de F1 !

Ayant fait l’immense erreur de ne pas avoir vu en salles Top Gun Maverick lors de sa sortie, je m’étais juré de ne pas commettre deux fois la même erreur avec Joseph Kosinsky !

Le réalisateur applique donc sa recette magique cette fois dans l’univers de l’élite de la course auto avec ce mélange d’immersion viscérale avec des acteurs qui pilotent les voitures réellement, et de grand spectacle avec des stratégies de courses qui explore au plus près les coulisses de la F1.

Avec ce petit parfum de nostalgie qui sent bon le Blockbuster des années 90, le film est ultra rafraichissant et fait un bien fou au vu du paysage cinématographique actuel.

Bon Déjà on à la superstar Brad Pitt qui incarne Sonny Hayes un pilote à mi chemin entre James Dean et Ayrton Senna, iconisé à mort l’acteur de 61 ans jubile et transpire de charisme en étant complètement investi ( puisqu’il est aussi co producteur ) avec un personnage relique des années 90, arrogant, attachant, séduisant, et avec de multiples fêlures.

Ensuite on a toute l’aura que dégage le film avec certes une fiction de A à Z mais implanté dans l’univers de la F1 bien réel lui, avec de vrais écuries de courses, des caméos de vrais pilotes ou directeurs de circuits, et surtout une immersion dans les rouages humains d’une écurie de course retranscrite de la plus réaliste des manières du plus petit technicien jusqu’au directeur technique.

Et pour finir c’est une production Jerry Bruckeimer , le papa des grands films d’actions des années 80/90 qui comme à son habitude s’entoure toujours de réalisateurs dans lesquels les séquences d’actions sont toujours ultra maitrisés et donc aussi gage de grand spectacle.


Pitt en a encore sous le capot !

Synopsis : Sonny Hayes était le prodige de la F1 des années 1990 jusqu’à un terrible accident. Trente ans plus tard, devenu un pilote indépendant, il est contacté par Ruben Cervantes, patron d’une écurie en faillite qui le convainc de revenir pour sauver l’équipe et prouver qu’il est toujours le meilleur. Aux côtés de Joshua Pearce, diamant brut prêt à devenir le numéro 1, Sonny réalise vite qu’en F1, son coéquipier est aussi son plus grand rival, que le danger est partout et qu’il risque de tout perdre.

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Satanas et Diabolo version F1 !

Le scénario est un parfait exemple de la structure narrative des Blockbuster à l’ancienne , oui c’est du vu et revu avec le jeune loup fougueux et le vieux sage, mais on se laisse des les premières minutes emporté et malgré qu’on soit dans un format très calibré de film « à la Bruckeimer » certaines caractérisations de personnages arrivent tout de même à nous cueillir.

Car il ne faut pas oublier qu’avant tout F1 est un film de licence qui est donc forcément obligé de transposer de la plus fidèle des manières possible tout le microcosme de ce sport, avec des sponsors à tout va, des caméos de véritables pilotes ou écuries, jusqu’au séquences de courses filmés sur les véritables circuits.

Une plongée dans l’envers du décor avec les « paddocks » d’une écurie composée de son directeur de course, concepteur mécanique, ingénieurs, mécaniciens, chaque poste ayant un rôle précis dont le film nous présente toute la stratégie et le langage à travers des séquences de win et de loose.

En premier lieu bien sur on à les deux pilotes avec les personnages de Brad Pitt et Damson Idris qui se renvoient la balle entre guerre d’égo et injonctions de l’écurie, les deux pilotes se confrontent, se frictionnent , puis finalement se complètent pas si mal !

Mais la F1 est avant tout une histoire d’équipe et Kosinsky l’à bien compris en permettant aux seconds rôles d’occuper aussi l’espace, à commencer par Javier Bardem en directeur d’écurie au bord de l’implosion à chaque course, également Kerry condon en directrice technique attachante, et surtout Kim Bodnia en directeur d’écurie sous pression, un acteur que j’affectionne tout particulièrement, trop sous coté, et qu’on à découvert dans la série Killing Eve.

Tout ce petit monde à bien évidemment formé et appuyé par un nombre incalculable de consultants techniques dont Lewis Hamilton qui est aussi producteur du film, ce qui renforce encore un peu plus la encore la sensation de véracité.

Un scénario bien balisé ( ça reste du Bruckeimer ) mais avec tout de même de petites surprises inattendues notamment dans les séquences de courses en grand Prix, ou leurs façon de conduire et de se comporter entre équipiers de la même team influent directement sur le récit.

Ça c’est pour l’aspect scénaristiques et le jeu des acteurs, mais passons à ce qui nous intéresse vraiment…Les scènes de courses !

Anti Fast and Furious !

Le réalisateur Joseph Kosinsky à su travailler et peaufiner sa technique film après film pour conjuguer immersion et divertissement à travers un cinéma Blockbuster à l’ancienne tout en utilisant ingénieusement les technologies actuelles pour rendre l’expérience encore plus intense pour le spectateur !

Sur ce point la c’est une réussite totale, même si en comparaison Top Gun Maverick nous immergeait d’une manière encore jamais vue avec Tom Cruise à l’intérieur d’un cockpit d’avion de chasse, alors que la on est à l’intérieur d’un habitacle d’une F1 !

Non pas que l’immersion soit moindre, le spectacle est tout aussi réussi et spectaculaire mais la différence majeure et qu’on nous a déjà plus ou moins habitué à ces angles de caméras un peu similaire lors de diffusion de grand prix à la TV.

Hormis ce très léger détail le reste du travail technique est juste Inédit, les couses sont remarquables d’intensité avec une caméra qui panote entre les visages secoués des pilotes et le ras du bitume, des prises de vues en réel ou au drone embarqué, on à l’impression de ressentir le moindre virage, le moindre secousse, l’immersion est totale et on est accroché à son siège.

DNS, pneus tendres, prises d’air, Stratégies d’arrêts aux Stands, la frénésie des courses est instantanément contagieuse et reste ultra lisible et compréhensible même pour ceux qui n’y connaissent rien,
la rivalité et la victoire sont évidemment le moteur du récit mais Kosinsky étant bien conscient des limites du scénario se sert des éléments techniques de le F1 pour ajouter des péripéties et du suspense à chaque tour de circuit.

Difficile de ne pas penser à des films comme Driven, Rush ou plus récemment Le Mans 66 comme référence mais à la différence de tous ses petits concurrents F1 est le seul qui ouvre les portes et les coulisses d’un univers et d’un sport mécanique qu’on à rarement vu transposé de façon aussi réaliste au cinéma.

Un moment que j’ai choisi de vivre en I-MAX pour ressentir le plus possible les sensation extrêmes de pilotage et si vous ajoutez le dolby atmos, vous serez propulsé au cœur du circuit et de la vitesse !

Que l’on soit passionné de F1 ou non, le film est comparable à une patisserie rafinée et ultra maitrisé dans son dosage d’ingrédients et avec juste ce qu’il faut comme énergie et calorie pour vous requinquer !
Avec 2h30 de vitesse, frictions, accidents, freinage contrôlé, et rivalité sur le circuit, le tout avec un Brad Pitt toujours aussi incandescent dans les rôle d’action et dégoulinant de charisme, Le constat est sans appel…F1 fonce vers la ligne d’arrivée du meilleur Blockbuster de 2025 jusqu’à maintenant !

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