Equalizer 3 : Denzel fait le Bilan !


Note : 3.5 sur 7.

Aujourd’hui retour sur le dernier opus des aventures de Robert MacCall cette fois ci en Italie.

On retrouve avec un certain plaisir notre Denzel Washington dans la peau de l’Equalizer avec comme toujours ce flegme et cette attitude de moine exterminateur à la sagesse inébranlable.

J’avais beaucoup aimé le premier volet , beaucoup moins le deuxième que je trouvai redondant.
Ce troisième volet se démarque de ces prédécesseurs car cette fois ci le scénario est un peu moins conventionnel avec un film qui se rapproche plus du thriller psychologique qu’à un véritable Blockbuster d’action.

Toujours réalisé par Antoine Fuqua, ce nouveau volet aurait pu s’intituler « Denzel en retraite dorée », retour sur un film divertissant mais qui aurait clairement du porter un autre nom.

Une carte Postale de la Sicile !

Depuis qu’il a renoncé à sa vie d’assassin au service du gouvernement américain, Robert McCall peine à faire la paix avec ses démons du passé.

Pour tenter d’y remédier, MacCall se réfugie en Italie pour tenter de laisser son passé de tueur derrière lui, petit à petit l’homme va se laisser aller à une vie tranquille dans le sud de la Sicile,

Fraichement accepté par la population locale, il va rapidement se rendre compte que la violence est aussi présente ici.

MacCall n’aura bientôt plus d’autres choix que de sortir de sa retraite et de reprendre les armes.

« Je suis trop vieux pour ces conneries ! »

Ça démarre plutôt pas mal avec une intro efficace au cœur d’un vignoble sicilien, avec une caméra qui se balade de cadavre en cadavres façon travelling mortuaire pour finir sur un Denzel Ligoté face à son bourreau et qui nous ressert la classique phase de la montre avec ralenti avant, et des « 9 secondes ».

Au vu de ce début alléchant, on se dit que le film va surenchérir de combats chorégraphiés et de violence graphique…Hé bien quenéni !

🚨Mini Spoilers !

Un troisième film qui prend son temps à l’image de la scène de convalescence suite à une blessure par balle, pour une fois assez crédible.
Equalizer 3 à des allures presque crépusculaire avec un Denzel toujours aussi charismatique mais qui joue beaucoup plus sur le temps qui à passé, et nous offre d’avantage un guide sur « Comment vivre sa retraite en Italie lorsqu ‘on a été tueur à gages » !
Le film d’ailleurs ne s’en cache pas puisqu’il le dit lui même « Je suis à la retraite ».
Mention spéciale à la photographie qui est vraiment de toute beauté et qui sublime un paysage italien authentique le tout portée par une musique parfaitement au diapason du récit.

Au casting on retrouve également Dakota Fanning au coté de Denzel, 20 ans après Man on Fire et qui ravira tous les nostalgiques de l’ère Tony Scott/Denzel.

A la différence des deux précédents volets, Antoine Fuqua se concentre beaucoup plus sur la psychologie de MacCall que sur ses prouesses d’assassin, notamment avec un scénario et une mise en scène certes efficace, mais en contre partie bien plus avare en action, puisque la violence est presque constamment filmée hors champ.

Marché au poisson, Cappuccino en terrasse, et se lier d’amitié avec les villageois sont maintenant son quotidien, un aspect calme avant la tempête qui fonctionnait dans le premier opus parce que l’action contre balançait en permanence le tout….Ici plus aucun équilibre.

Antoine Fout quoi ?!

Le film se divise clairement en deux parties selon moi,
Une première partie surprenante mais pas inintéressante sur le rétablissement et l’introspection de MacCall dans laquelle on retrouve toute l’essence et le jeu d’un Denzel qui prend du plaisir à retrouver son personnage,
hélas la deuxième partie tente de nous replonger dans l’action à grand coup de ficelles scénaristiques bien trop grossières à mon goût et qu’on à vu 100 fois, avec le chef de la mafia qui perd un être cher et qui va se venger, le nouveau cercle d’amis à protéger des ripostes, l’obligation de reprendre les armes, etc…

Sur le fond Equalizer 3 n’est pas raté, la photographie, musique, acting et mise en scène soignée font passer la pilule, mais le problème c’est que le film passe quand même un peu à coté de son sujet avec un postulat de départ intéressant mais dans lequel le spectateur à qui on à vendu un Blockbuster d’action, se retrouve un peu lésé !

Toujours disponible en Salles…A vous de vous faire votre avis !

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