Sorti en V.O.D depuis la semaine dernière ce nouveau volet marque le retour de cet univers 7 ans après le dernier opus de la trilogie de Matt Reeves que j’avais adoré.
Ce nouveau royaume nous propose donc de replonger dans ce monde ou les primates sont l’espèce dominante, des générations après la mort de César et les évènements de « suprématie ».
A l’annonce de ce quatrième film je dois dire que l’idée ne m’emballait pas plus que ça au vu du paysage Hollywoodien actuel, avec des sagas cultes qu’on tente de ressusciter des années plus tard et qui se crashent pratiquement à tous les coups !
Alors La vraie question c’est : Est ce que ce quatrième volet est une digne suite à la superbe trilogie ?…Réponse à suivre !
L’Héritage en mémoire !
Synopsis : 300 ans après la mort de César , les singes contrôlent la planète et les humains ont régressé à l’état sauvage perdant leur capacités à raisonner.
Ni dieu, Ni maitre !
Ce nouvel opus pose son « nouvel » univers avec un début assez contemplatif et plaisant pour nous remettre dans l’ambiance avec Buildings couverts de lianes, des singes s’aventurant à cheval, et une nature qui à définitivement repris ses droits et qui à balayée toute trace de vie humaine à quelques exceptions prêt.
Un monde qui à évolué tout comme ses singes qui désormais parle couramment et ne s’exprime quasiment plus par la langue des signes.
Les tout nouveaux héros de cette aventure sont donc un petit groupe de singes avec le personnage de Noah en tête, qui tente simplement de vivre dans leur communauté pacifique et vont se retrouver confronté à un autre clan de singes beaucoup moins « peace » pour le coup !
Attention à la peau de Banane !
Le scénario marche donc sur un fil en nous offrant une nouvelle histoire mais avec l’empreinte de la trilogie très présente, tout en étant suffisamment subtil pour ne pas faire une redit mais bien un nouveau chapitre de la saga avec de tout nouveaux enjeux.
Le flash-back sur les funérailles de César, la rencontre entre Noah, Rakka et Mae, on sent que l’écriture et le développement sont relativement soignés et permettent à la fois de nous introduire de nouveaux personnages tout en créant véritablement une continuité dans les principes enseignés aux singes par César.
Par la suite , la deuxième partie continue d’enfoncer le clou avec la découverte du grand méchant Proximus et de ses ambitions.
La trame du scénario est une bonne continuité de la trilogie précédente avec l’image et l’idéologie de César repris par des singes dans le droit chemin , et par Proximus qui s’en sert pour l’asservissement et imposer son règne de tyran.
Seul bémol pour moi avec le personnage de Mae/Nova, la seule humaine du groupe qui parait complètement démunie, affamée en bref à l’état sauvage quant on la découvre, et qui par la suite semble brusquement savoir énormément de choses, notamment que le Bunker que Proximus cherche à forcer renferme des armes puissantes !
Un personnage qui doit avoir 20 ans grand max et qui, je le rappel, n’a donc pas connu le monde d’avant mais qui sait tout de même se servir d’une arme ou manier l’électricité !
Incrédulité un peu difficile à gober pour ma part !
Au niveau des C.G.I rien à redire, la performance capture est quasiment identique à la trilogie précédente avec un rendu des créatures ultra soigné.
Toute la production design dans son ensemble, à commencer par la photographie, est plutôt jolie et formellement le film est de bonne facture, avec même quelquefois des plans larges qui ne sont pas sans rappeler le tout premier opus avec Charlton Eston en 1969 ( toute proportion gardée bien sur ! )
La réalisation de Wes Ball reste correct même si coté scénario j’aurai aimé que le scénario développe un peu mieux la filiation entre générations de singes.
On est loin de l’intensité et de la maestria de Matt Reeves c’est évident, mais la narration reste tout de même assez digeste pour un film qui marque le début d’une toute nouvelle trilogie puisque l’on sait déjà que l’histoire se poursuivra avec au moins deux autres films prévus à l’avenir.
En résumé pour ceux qui ont aimé la trilogie des années 2010 , ce quatrième volet est moins palpitant et bien moins abouti, mais rempli tout de même son rôle de blockbuster sympathique, en créant un pont avec l’univers établi précédemment, et dans lequel on retrouve une planète des singes qui s’interrogent sur la place des deux espèces et sur comment interpréter le mantra de César devenu parole de prophète sacré.
Un peu ennuyeux ! 😳
bien plus que la trilogie précedente mais un ptit blockbuster divertissant du moins !