Retour sur le sixième opus d’une saga débuté en 2000 et qui ne se voyait clairement pas encore debout 25 ans âpres !
Destination finale Bloodlines est donc le nouveau chapitre de cette saga d’horreur décomplexée devenue culte et qui a évidemment marquée toute une génération à commencer par moi même, avec ce cocktail de morts décomplexées et de réactions en chaines toujours aussi inventives.
Hormis le sadisme dont nous faisons tous preuve à ressentir une telle fascination de voir des gens mourir de la plus curieuse des façons, ce qui à fait le succès de la franchise est qu’elle à su à travers les années et plaire à un plus large public en alliant toujours le fun et le gore.
Décomposition ou Résurrection ?
Ce nouveau chapitre s’ouvre sur le traditionnel drame que le personnage principal perçois en vision ou en rêve sauf que cette fois ci la saga tente une nouvelle approche.

L’introduction du film nous plonge tout en haut du « Sky-View » une tour gigantesque symbole des édifices audacieux des années 50 avec un restaurant niché à son sommet, un décor qui s’impose comme un terrain de jeu idéal pour les scénaristes : insert sur le mécanisme d’un ascenseur à deux doigts de céder, retour de flamme d’un d’un chef cuisinier, pièce de monnaie qui se loge dans un mécanisme de ventilation….Bref un décor bien planté qui immédiatement nous replonge dans l’ambiance !
Une scène d’introduction qui transpire le numérique mais qui reste assez inventive et cruelle dans les exécutions pour nous offrir un vrai festival de viande hachée !
On a ensuite droit à un bon dans le temps pour nous replacer sur les rails d’un scénario qui coche toutes les cases du cahier des charges avec l’héroine que personne ne croit, les potes lourdingues qui servent de « chair à canon », ou encore le personnage survivant d’un précédent drame devenu lanceur d’alerte de la mort !
Malgré une vague tentative d’aborder quelque chose de nouveau avec l’angle de la filiation au début du film, rapidement on se retrouve dans un méli mélo scénaristique sur les descendants des drames précédents dont tout le monde se fout à commencer par les scénaristes !
Car oui lorsqu’on se lance dans un Destination finale ce n’est clairement pas pour le jeu des acteurs , ni par la profondeur de son scénario…Non si on vas voir un Destination finale c’est pour sa mise en scène de morts improbables et sur ce point, le film coche toutes les cases du cahier des charges de la saga !
Digne descendant ?! ou d’un ennui mortel ?!
Dans ce nouveau volet les morts sont toujours aussi inventives mais malheuresement on tombe un peu dans la surenchère d’explosions de bidoches avec des effets beaucoup trop numériques pour ressembler à du vrai sang
Depuis Destination finale 4 on nous avait habitué à cette transition vers du 100% numérique avec des effets visuels parfois douteux mais dans ce nouveau volet on à franchi un pallier supplémentaire auquel vienne s’ajouter une photographie proprement hideuse.
Un nouveau chapitre qui frôle donc la série Z formellement mais qui contient tout de même de bonnes tranches de rigolades avec les réactions en chaine ( séquences que j’adore particulièrement ) comme le scanner à l’hôpital ou la séquence du Barbecue qui amènent à quelques exécutions plutôt sympathiques, voir même quelques « clin d’œils » au précédents opus notamment dans la scène finale 😂
Bien sur on est bien loin des séquences les plus marquantes de la saga comme la scène de l’autoroute dans Destination finale 2 ou celle sur le Golden Gate dans le 5 qui pour moi sont les deux meilleures !
Reste l’apparition de Tony Tod le « croque-mort » sinistre et récurrent de la saga, qui comme à son habitude va expliquer au nouveaux participants les « règles du jeu », une apparition qui cette fois donne un peu plus de matière essentiellement du au courage de l’acteur qui atteint d’un cancer incurable dans la vraie vie décide la de transposer dans son personnage un monologue poignant faisant le parallèle avec son propre cancer sachant que l’acteur à été emporté par la maladie peu de temps après le tournage !
Infinity Saga !
Alors OUI on reste dans une série B avec de l’interprétation caricaturale et des personnages qui compile tous les clichés les uns à la suite des autres : l’héroine que personne n’écoute, les screams girls, le père qui cache « un lourd secret », etc…
Mais la particularité et grande force selon moi de cette franchise c’est qu’on ne recherche pas un grand film d’horreur soigné mais tout simplement une compilation divertissante de séquences efficaces et choc.
Ce Bloodlines toujours à l’affiche en salles se situe donc dans la moyenne de la franchise avec de bonnes petites trouvailles « mortels » et qui malgré son aspect formel très limite, saura captiver les inconditionnels de la saga.
A l’heure ou l’on ne compte plus les suites de saga complètement insipides et oubliables, en voila une qui semble clairement inépuisable, à tel point qu’on pourrait refaire cet article dans 15 ou 20 ans avec un Destination Finale 49 et trouver ce concept toujours aussi jouissif car au final il réunit tout ce qu’on attend d’une saga de série B à savoir traverser les années tout en restant toujours aussi divertissante avec des séquences de morts accidentels toujours plus tordus !
Bon opus malgré que ça bave un peu au niveau du c.g.i
Fan depuis la première heure et je confirme, on y va seulement pour les morts 😂 L’adrénaline de voir les plans de la Mort se mettre en place, c’est vraiment un truc à vivre !
Je le vois la semaine prochaine, il est justement diffusé pendant ma semaine de bénévolat dans mon ciné, donc, j’en profiterais pour le voir 😉
mortellement jouissif, le problème c’est qu’on ose plus aller dans la cuisine ou brancher un aspirateur juste après mais sinon ca va !!!! 😂😂💥
Nan mais à ce stade, même une fourchette devient dangereuse 😂