Aujourd’hui retour en 2007 avec un bijou de la S.F clairement sous coté et bien trop méconnu, dans la catégorie des meilleurs films à suspense spatial !
Marre de regarder en boucle Aliens, 2001 : L’odysée de l’espace, Solaris ou encore Interstellar ?!
Si vous êtes passés à coté et que vous êtes amateurs du genre, vous allez vous régaler en découvrant ce classique du Thriller-Spatial à tendance horrifique, tombé un peu dans l’oubli, d’une beauté et d’une flamboyance jamais vu.
Tout dans ce film est beau…Absolument tout !
La Photographie, La Musique, l’Ambiance l’Esthétique…Danny Boyle (Trainspotting, 28 Jours plus tard, Slumdog Millionnaire, 127 heures ) nous offre peut être son plus grand , du moins le plus ambitieux, film qu’il ai jamais réalisé.
En plus d’une beauté folle c’est également un Bijou de thriller intergalactique avec un casting 4 étoiles, le film réalisé en 2007, marquera les débuts des futurs grands noms du cinéma actuel tels que Chris Evans, Benedict Wong, Cliff Curtis ou encore Cillian Murphy. On retrouve également Michelle Yeoh et Hiroyuki Sanada.
Pour moi , à classer directement dans le top 5 des meilleurs thriller Space-Opéra 🚀
« Voler trop près du Soleil ! »
Tout dans ce film vous évade, à commencer bien entendu par le contexte, puisque l’histoire se passe en 2057 dans un futur ( pas si fictionnel ), on y suit une équipe de scientifiques internationaux, tous des pointures dans leurs domaines, envoyés pour tenter de raviver un soleil, qui se meurt, à l’aide d’une bombe à fission nucléaire de la taille de Manhattan.
L’équipage du Vaisseau Icarus 2 , accroché à l’arrière de cette bombe titanesque, à donc pour mission de délivrer son colis malgré les terribles embûches que l’espace va leur livrer.
Entre soucis techniques et tensions dans l’équipage, au cœur des confins de l’univers leur long voyage va se retrouver semés d’obstacles mortels.
Entre survival-horreur et thriller métaphysique, on est très vite immergé au sein de l’Icarus à se demander quelle sera l’issue dans une atmosphère partagée entre contemplation et frisson !
Indice Uv…Et Spectacle : 8000 !
Attention Spoilers !
La première partie du film plonge tout de suite le spectateur en introduisant rapidement son récit.
Éblouissant et hypnotique, Le film offre un véritable voyage de 2h, avec une richesse dans les plans tous plus maîtrisés les uns que les autres : Travelling immersif au cœur du soleil, caméra à l’intérieur des casques des astronautes, Écran splité en deux à la manière d’un jeux vidéo…la mise en scène est bouillonnante de créativité !
Cerise sur le gâteau…Danny Boyle se permet même de nous maintenir sous tension avec des images subliminales habillement utilisées.
Tous les acteurs sont investis, Les personnages sont bien développés et ont chacun leurs personnalités propre, Tout le monde à son rôle à jouer , on y croit complètement !
Mention Spécial pour Cilian Murphy , impeccable, comme toujours, et convaincant en physicien intrépide, ainsi que Chris Evans qui incarne à la perfection à première vu les gros bras, mais qui va se révéler plus complexe qu’il n’y paraît.
La combinaison de ses différentes personnalités va rapidement transformer l’Icarus en hui-clos spatial sous pression qui n’a rien à envier à un Alien ( Clin d’oeil d’ailleurs à Ridley Scott dans les premières minutes sur Icarus 2 avec la scène du repas;) )
Danny Boyle signe la un des plus beaux films de science-fiction, avec des séquences solaires comme on en à jamais vu, chaque faisceau de lumière est palpable,on ressent tout, vague de chaleur, et plan statique nous offre un régal de frissons visuels.
Une richesse dans les plans et une audace visuelle époustouflante qui, aujourd’hui encore, restent toujours aussi étincelantes et inégalées.
Coté effets spéciaux et direction artistique dans son ensemble , l’univers est palpable, on à vraiment la sensation de gigantisme que représente l’Icarus 2 et d’être plongé au cœur des combinaisons spatiales avec des plans à l’intérieur des casques au plus prés des comédiens pour une immersion totale entre vide intersidérale et rayonnement solaire intense.
Un spectacle visuel et sonore avec un John Murphy qui signe peut être une de ses plus grandes B.O avec notamment Adagio in D minor, morceau épique orchestrale qui retranscrit parfaitement l’atmosphère de la beauté majestueuse et mortel de l’espace.
Un cocktail majestueux, qui oscille entre le survival horror et le space opéra, qui n’ à malheureusement pas rencontrer son public lors de sa sortie en salles en 2007, car sûrement un peu trop imprimé de la patte de son réalisateur notamment dans le 3ème quart du film qui part en survival horrifique parfois un peu trop poussif à mon goût.
Fort heureusement la dernière partie du film rattrape tout, avec une séquence finale ou le temps semble se suspendre au cœur du noyau solaire et qui, allié avec une musique aérienne, nous offre peut être une des plus belles séquences que je n’ai jamais vu dans un film de S.F.
Sunshine est un diamant brut quasi parfait, en somme l’antithèse des Blockbusters Hollywoodien.
Disponible sur Disney +, jetez vous dessus des maintenant si vous n’avez jamais au l’occasion de le voir, vous aurez droit à de la science fiction originale, épique, et d’une maîtrise inégalée tant pas son scénario à tension que par sa flamboyante esthétique.
Un grand film de science fiction qui n’a toujours pas reçu les honneurs d’avoir une édition Blu-Ray 4K.
Merci pour cet reco , adorant les films sur l’espace, je le rajoute à ma « to do list » !
Sunshine est magnifique , et la patte graphique sublime ! 💥