Trois ans après Prey c’est le retour des chasseurs aliens sur Disney+ mais cette fois ci avec de l’animation bien bourrin !
Dan Trachenberg qui avait déjà fait des étincelles avec Prey et continue à nouveau d’étendre le lore en réalisant ce film qui se découpe en trois petites segments sur les traces de différents guerriers à travers différentes époques.
Comme évoqué lors de la sortie du trailer j’étais pourtant moyennement confiant, notamment sur le style graphique mais aussi sur la crainte d’un projet qui se révélerait au final fade et sans grand intérêt.
C’est donc avec une certaine crainte que j’ai lancé ce Killers of the Killer et à ma grande surprise la formule animation violente + mythologie « predatorienne » fonctionne à la perfection !
Hunter vs Killer
Tour à tour on va suivre une guerrière viking, un Ninja du japon féodal, et un jeune américain incorporé durant la seconde guerre mondiale, on retrouve le schéma narratif classique de la franchise avec : introduction de l’époque et des personnages, observation silencieuse en mode camouflage du Predator, puis affrontement avec l’ennemi.

Très vite on comprend ou le scénario cherche à nous emmener et même si le format des trois histoires peut paraitre répetitifs ce n’est pas vraiment un problème, puisque qu’avec une vingtaine de minutes en moyenne sur chaque segment le rythme global ne laisse pas de place à l’ennui.
Au niveau de l’animation la aussi c’est une bonne surprise avec un rendu de BD animé qui demande un petit temps d’adaptation mais qui, une fois qu’on s’y est fait, s’adapte parfaitement à l’univers Predator et permet de repousser les limites en terme d’aventures et de combats chorégraphiés.
Avec des combats différents à chaque fois on est immédiatement embarqué dans ces traques différentes pour découvrir quelle en sera l’issue, avec un Predator au gabarie ou à la technologie différente suivant les époques !
Dan Trachenberg arrive à rendre le tout extrêmement fun et agréable à suivre grâce à des environnements différents et des histoires courtes ultra efficace qui reste dans l’ambiance tribal caractéristique de l’univers Predator.
Die very Hard !
Un film qui reste bien conscient de ses limites scénaristiques mais qui remplit incroyablement bien sa fonction de petit amuse-bouche efficace ( avant le gros morceau Predator Badlands ) avec trois histoires qui certes reste ultra balisés mais tellement genereuses et créatives au niveau action que tous les amateurs de l’alien à dreadlocks seront comblés avec un récit dégrossi jusqu’à l’os et parfois même sans aucun dialogues !

Oubliez les scénarios alambiqués avec des personnages humains qui servent de chair à canon inutile, ici on est sur un un film bourrin ou les protagonistes ont une caractéristique bien particulière qui ont un véritable impact sur le récit, le tout avec une efficacité redoutable !
Des cranes pulvérisés, des colonnes vertébrales arrachés , des guerriers démembrés…Pas de doute on est bien dans l’univers des aliens à dread Locks sans concessions et qui frappent très fort !
On retrouve cette atmosphère initiée par Prey notamment grace à la musique qui s’adapte parfaitement, mais aussi avec de la narration visuelle et des séquences oniriques qui parviennent à s’imbriquer dans la continuité d’un univers « Trachenberg » qui s’étend et qui confirme qu’il à su rebattre les cartes d’une licence qu’on croyait essorée !
Le réalisateur s’en sort plutôt bien et semble complètement à l’aise avec le lore « Predator » pour se l’approprier tout en y ajoutant une dimension mystique, ce qui était prévu comme un petit divertissement sans envergure et sans originalité juste pour nous faire patienter en attendant la sortie du nouveau film live-motion, se révèle être beaucoup plus qu’une simple série B d’animation.
La mayonnaise à donc complètement prise pour moi à tel point que je le placerai en troisième position dans les meilleurs de la saga ( Predator et Predator 2 restant indétrônables pour moi ) et qui arrive à rafraichir et offrir une bonne continuité à un univers mis en place dans Prey avec une violence graphique bien chorégraphiée et une mise en scène qui ravira les amateurs de Mangas sanglants.
Un amuse bouche qui rassasie plus que prévu et fais monter encore un peu plus la hype pour la sortie du nouveau volet en live action et à nouveau sous la réalisation de Trachenberg : Predator Badlands prévu pour le 25 Novembre 2025.
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le suc , le vrai
.Pas besoin d en faire trop, je partage ton enthousiasme
efficacité pure ! merci pour ton retour
efficacité pure ! merci pour ton retour
Je vois que la claque est collective ! 😅🤯
le bouclier , le sabre, la balle , c’est simple mais il fallait y penser !