Récompensé par le prix du meilleur scénario à Cannes, The Substance fait partie de ses films que vous n’oublierez pas de si tôt !
Tout en maitrise, un scénario inédit, une mise en scène jubilatoire…N’ayons pas peur des mots C’est Probablement la claque de l’année à voir absolument et ce pour plusieurs excellentes raisons.
Déjà c’est le retour de Demi Moore, une actrice qu’on avait un peu perdue de vue et qui opère la un des plus phénoménal et inattendu come-back dans un rôle à contre pied.
Ensuite pour l’incroyable maitrise de Coralie Fargeat qui écrit et réalise la son deuxième film seulement, et nous offre une proposition originale, aux influence multiples qui se situent à mi chemin entre du Kubrik et du Lynch.
Le meilleur des deux mondes !?
Synopsis : Avec The Substance, vous pouvez générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite. Il suffit de partager le temps. Une semaine pour l’une, une semaine pour l’autre. Un équilibre parfait de sept jours.
Facile n’est-ce pas ?
Si vous respectez les instructions, qu’est ce qui pourrait mal tourner ?
Un savant mélange entre le Drama et le Fantastique qui nous embarque dans un Hollywood fantasmé dans lequel Elizabeth Sparkle est une une star en fin de carrière qui se retrouve virée de son poste d’animatrice tv le jour de ses 50 ans.
Voila donc le postulat de départ du film qui met tout de suite dans une ambiance oppressante dans laquelle on suit la crise existentielle de cette femme qui grâce à la « Substance » va pouvoir obtenir ( de la plus viscérale des manières ! ) une meilleure version d’elle même…Mais attention à certaines conditions !
Le film se découpe en plusieurs actes dans lesquels les genres s’entremêle et ou l’on plonge dans une fable intense et viscérale dans laquelle Demi Moore livre une prestation hors normes dans un rôle quasi muet.
L’actrice de 61 ans est méconnaissable et apparait comme une évidence pour cette ancienne gloire des années 80/90 qui avait disparue des écrans radars et qui se glisse parfaitement dans la peau de cette femme refusant d’accepter le temps qui passe, en nous offrant peut être le plus grand rôle de sa carrière et en décrochant au passage une nomination aux Oscars l’année prochaine !
A ses cotés on retrouve l’atomisante Margaret Qualley dans le rôle de la version parfaite : Sue !
La encore une interprétation parfaite de cette jeune actrice/mannequin qui amène par la suite le film dans une toute autre dynamique avec un montage beaucoup plus clipesque et chatoyant dans laquelle la jeune et belle Sue compte bien « croquer la vie à pleine dents »!
Vampirisme 2.0
Un ballet entre Sue et Elizabeth, qui reste une seule et même personne, va alors s’opérer obligeant l’une et l’autre à « switcher » toutes les semaines, Naturellement plusieurs règles sont à respecter avec l’utilisation de la substance et très vite on se rend compte qu’Elizabeth Sparkle va se retrouver en plein cauchemar !
Une expérience cinématographique qui fait évidemment penser à des références comme The Thing, La Mouche, et autre cinéma artisanal de la grande période de l’horreur avec des effets spéciaux quasi invisibles, un travail incroyable et saisissant de réalisme sur les prothèses esthétiques…Tout simplement bluffant !
Mentions spéciale aux équipes des effets visuels qui sont pour la plupart toutes françaises et prouve à nouveau qu’il est possible de faire du Vrai cinoche de genre en France lorsqu’on laisse le talents des équipes artistiques s’exprimer.
Assurément féministe…Mais pas seulement !
Une mise en scène ultra soignée et un sens du cadrage redoutable font de The Substance un spectacle à la fois malaisant et incroyablement plaisant à regarder.
Une tension qui ne vous lâchera pas du début à la fin mettant les nerfs du spectateur à rude épreuve, aussi bien dans l’horreur physique mais aussi dans l’écriture des personnages qui vont peu à peu se révéler extrême.
Le féminisme est clairement au premier plan notamment avec le rapport entre Dennis Quaid et Demi Moore mais au delà de l’engagement pour la cause et du simple message politique, le film convoque aussi une question existentielle qui taraude n’importe quel être humain qu’il soit homme ou femme :
Comment accepter l’image que l’on revoit et s’accepter malgré la vieillesse ?!
Tout comme Julia Ducourneau, on peut dire que Coralie Fargeat va marquer les esprits avec ce deuxième film et s’inscrit dans cette nouvelle vague de réalisatrices françaises qui ont clairement digérés les grands classiques de l’horreur pour nous offrir des films actuels puissants dans leurs narrations tout en restant spectaculaire sur la forme, un renouvellement du paysage cinématographique français qui donne un coup de pied dans la fourmilière et qui fait un bien fou.
Si vous en avez marre des studios Blumhouse ou des films de possessions démoniaques insipides, voila ici un film hors normes qui renoue avec la grande époque des film d’horreur à l’ancienne tout en étant une expérience de cinéma contemporaine avec des thèmes comme le jeunisme et cette course effrénée à la performance et au paraitre à l’heure des réseaux sociaux.
Percutant, incroyablement maitrisé dans sa narration, The Substance est une expérience qui vous marque au Fer Rouge qui sort le 6 Novembre au cinéma et c’est évidemment à ne rater sous aucun prétexte !
j ai préféré Longlegs 🤪
Hi friends, how is everything, and what you desire to say regarding this piece of writing, in my view its really remarkable designed for me.
Thank you my friend, glad you’re enjoyed ! 🙂
je ne comprend pas toute cette hype autour de ce film, j ai pas trouvé ça terrible 😒
Oh mon ptit Carne, moi je comprend pas que tu ne comprenne pas ! 😆
Franchement avec ce high concept et tes gouts j pensai que tu aurai adoré
je sors de la salle quel film incroyable, une surprise inattendue et spectaculaire au niveau effets visuels ! 🙈👊
un film qui marque la rétine et quel plaisir de savoir que c’est avant tout un film fait par des francais ! 💪