Ghostbusters_img_mise_en_avant

Note : 2 sur 7.

Critique de Rageux aujourd’hui pour, une fois de plus, une licence iconique des années 80 et qui se retrouve à l’état de bouillie, Un quatrième opus des chasseurs des fantômes ni fait ni à faire !

Un désastre sur le fond comme sur la forme, mais également économique puisque ce GhostBusters Frozen Empire a à peine rentabiliser son budget de 140 millions, autant dire très loin d’être un succès économique ; à tel point qu’à peine 3 mois après son exploitation en salles, le film est désormais disponible à l’achat et en V.O.D.

Moi qui avait moyennement apprécié le précédent volet, j’attendais de voir celui ci pour voir si mes craintes d’un énième désastre allaient se confirmer ou si le fait de ramener le scénario dans un New-York actuel allait donner un second souffle à la saga !

Bon bin c’est acté…Définitivement la déception voir carrément : le dégout !

Ne pas recongeler un produit décongelé !!

Synopsis : La famille Spengler revient là où tout a commencé, l’emblématique caserne de pompiers de New York, pour faire équipe avec les chasseurs de fantômes qui ont mis au point un laboratoire de recherche top secret pour faire passer la chasse aux fantômes à la vitesse supérieure.

Foutage de gueule en majuscule !

Un grand méchant censé donc jeter un froid sur la ville qui va très vite être relayé au second plan pour enchainer des sous intrigues dont on se fout ( spécialement l’insupportable Kumail Nanjiani ) avec des ados au cœur de l’action.

Une fois de plus, on se retrouve avec un film qui se contente de faire de la redite de très mauvaise qualité, en mixant un peu de nostalgie avec le retour de la troupe originale additionné avec Finn Wolfhard, Paul Rudd et tout le reste de la nouvelle bande qu’on avait découvert dans AfterLife.

Une stratégie qui à déjà plusieurs fois échoués ( Indiana Jones 5, Jurassic Park Dominion, etc..) mais qu’importe…la paresse et la cupidité d’Hollywood n’ayant plus aucune limite, elle continue de creuser un peu plus la tombe de ces licences mythiques.

Bill Murray et Dan Akroyd sont clairement venus prendre leurs “petits” chèques et se contentent de cabotiner en faisant de courtes apparitions.
Des personnages secondaires que le scénario essaye de justifier par des pseudos relations artificiels, devenus ici des seconds rôles caméo comme Ernie Hudson devenu agent d’entretien de la caserne, ou encore la pauvre Annie Potts qui doit avoir deux lignes de dialogues !

Un défilé de personnages et de sous intrigues avec une trame principale tellement pauvre qu’on se retrouve ( une fois de plus ) avec un film qui tient de la caricature qu’on essaye de “pimper” au gout du jour pour camoufler le vide scénaristique !

Plus aucune émotion, ce Ghostbusters est un spectacle désolant dans lequel l’écriture minable tente grossièrement de réactiver la fibre nostalgique à grands renforts d’Ecto-1, Bibendum marshmallow, et autre Bouffe-tout, tout en cherchant à imposer la ptite famille Spengler composé d’acteurs tous aussi transparents les uns que les autres !

Inutile de tirer sur l’ambu…Heu l’Ecto 1 plus longtemps !

Un final ridicule, en accéléré, et qui ( sans gène ) pompe complètement la fin du premier film avec la foule accueillant les GhostBusters en fanfare, scandant leur slogan, avec William Atherton ( contradicteur dans le premier film ) qui s’efforce de rejouer la même partition que dans le premier film…Mais pitiez achevez moi !!

Ce nouvel opus des GhostBusters est un copier-coller du premier opus dans la trame de scénario mais sans la magie, la maestria de réalisation , avec des personnages fade et de la fin de service au forceps.
Tout ce qui faisait le sel des deux premiers films est réduit ici à un effilement de gags pour ados attardés et de sous intrigues oubliables en un instant.

Une purge ennuyeuse qui à le culot de prétendre réunir petits et grands, malheuresement que ça soit l’une ou l’autre catégorie le film ne réussi qu’à insulter l’œuvre originale ( pour les grands ), et ne divertit même pas ( pour les petits ).

Bande Annonce :

3 Comments

  1. Bill Murray il a vu de la lumière, il est passé ! Le mec n’a rien à jouer et c’est pâs vraiment de sa faute comparé à Dan Akroyd qui lui à un peu plus de ligne de dialogues ( même si oui..Ce n’est pas fameux !).
    Quand est ce qu’ils vont raccrocher les packs de protons !!!

    1. The Flash, Indiana Jones 5, Hollywood s’acharne à faire revenir les vieux, comme tu l dis, sans rien à jouer !

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