Sands-Tv

Avatar « La Voie de l’Eau »: 3D Magnifié !

actus cinéSalles obscures


©cnetfrance

Je me rappelle encore de 2009 , quand le spectacle du premier Avatar et sa 3D, m’avait scotché à mon siège de spectateur, James Cameron ouvrait alors la voie aux films 3D qui à permis à bon nombres de réalisateurs de s’engouffrer dans la brèche mais malheureusement sans le génie technique ni la maitrise de Cameron.

Il y a bien sur des exceptions comme : Gravity, qui reste, pour ma part, un des seul autre film ou la 3D est exploité avec perfection, un bijou de réalisme et technique.

Pour le reste cela n’a été que des ratages phénoménaux avec une utilisation trop approximative et sur des films qui ne sont pas prévus pour la 3D.

Il a donc fallu attendre 13 ans pour que je remette mes Lunettes pour un film de James Cameron en salle et globalement l’attente valait clairement le coup !

Une suite parfaite…ou presque !

L’effet de surprise n’étant plus la , j’appréhendai particulièrement ce Avatar 2 et avait très peur du phénomène « suite de trop ».
Alors bien sur avec Cameron à la réalisation , vous me direz : la suite ne peut être qu’un régal ( Terminator 2, Aliens),
mais le premier film Avatar avait déjà mis la barre tellement haut en matière de Blockbuster original et de maîtrise technique inégalée, qu’il allait vraiment être très dur de repousser encore les limites.

Le film démarre donc , je met mes lunettes et la c’est déjà un problème !

Non pas que la 3d soit mauvaise, au contraire c’est toujours aussi spectaculaire avec un rendu encore mieux que le premier volet,
le vrai problème, selon moi, est la nouvelle technologie HFR ( High Frame Rate ) qui permet donc de filmer non plus à 24 images par secondes ( long métrage classique) mais à 48 images par secondes, une idée alléchante et qui à déjà été utilisé comme sur « Le Hobbit ».

Le problème d’Avatar 2 est que constamment les scènes font des va et vient entre 24 et 48 images/sec, et personnellement m’ont très vite gâché les premières minutes du film avec une fluidité dans les mouvements des personnages et des véhicules qui parfois sont soit trop rapides soit manque d’inertie ou de réalisme dans les mouvements.

Bon après ce petit bémol qu’est le HFR, je rassure quand même tout le monde, la promesse de scènes aquatiques grandioses et filmés comme jamais, l’immersion est totale !

Un Scénario chorale !

Au niveau de l’histoire, le moins que l’on puisse dire, c’est que le début du film pose vite…trop vite les bases :
Jack Sully maintenant à plein temps avatar à donc fondé une belle famille (2 fils/2 filles) avec Neytiri , et coule des jours paisibles au sein de la foret de Pandora, mais naturellement le calme va être de courte durée puisque « ceux qui viennent du ciel » poursuivent et chassent la tribu de Jack.

Jack Sully n’a donc pas d’autre choix que de s’exiler avec toute sa famille et de trouver refuge vers les tribus du récif…

Cameron passe la seconde !

A la différence du premier volet, l’histoire s’axe maintenant autour des membres de la famille Navi avec un scénario qui développe globalement assez bien chaque personnage et permet de rythmer le film avec des allers retours sur chaque aventure respective.

L’introduction d’autant de personnages aussi rapidement, tranche clairement avec le premier Avatar ou l’on prenait le temps de découvrir et d’explorer la planète Pandora avec de long plans sur les montagnes suspendus en l’air ou encore les halos de différentes couleurs dans la luxuriante foret de Pandora.

Même traitement pour l’antagoniste principal Le colonel Quarridge qui est maintenant devenu un avatar avec une conscience du quarridge « humain » implanté.

La aussi Cameron va tout de même un peu vite à mon goût avec un Quarridge avatar qui accepte un peu vite sa nouvelle condition compte tenu du caractère du personnage dans le premier volet,
le mec vomissait tout ce qui composait un Navi quand même!!!!

Ou encore Kiri Sully, fille de Jack et du Dr Grace ( Sigourney Weaver ) qui est posé la sans trop d’explications sur son origine.

Au delà de petits défauts l’histoire nous embarque tout de même et offre de bonnes ( mais trop rare) scènes d’actions entre méca et peuple de Pandora, spectaculaires et grandioses.

La voie de l’enchantement

A delà des petites incohérences de scénario des lors que l’action et les scènes sous l’eau commencent.

Une fois arrivés chez « le peuple de l’eau » c’est un véritable enchantement, l’immersion aquatique est vraiment magique la 3d est poussé à sa pleine puissance et offre de véritables plans à couper le souffle , du jamais vu pour des scènes aquatiques.

Des récifs, des Monstres marins, faune , flore tout est un ravissement pour l’œil.
Autant sur la fluidité que sur la photographie ou les textures….Tout est parfait  !!

spécial dédicace au « Tulkun » qui ma scié de réalisme !

En conclusion Avatar 2 : La voie de l’eau est du très grand Cameron et rempli complètement sa mission de Blockbuster époustouflant, innovant et grandiose ; sa plus grande qualité et un peu aussi ce qui lui fait défaut puisque le seul reproche qu’on pourrait lui faire est donc un scénario, une musique et un traitement des personnages, un peu tronqués au profit de la prouesse technique ( 13 ans de recherches pour développer des caméras sous marines spéciales pour Cameron) et de l’innovation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Pinterest
Pinterest
fb-share-icon
Follow by Email