Depuis 2015 Vince Gilligan à construit peut être la seconde meilleure série du monde selon moi !
Le Breaking bad universe était déjà un sans faute avec le chef d’œuvre Breaking Bad ou le globalement reussi El Camino, sequel qui concluait l’arc narratif de Jesse Pinkman.
La on est encore un cran au dessus avec une fin parfaite pour une série qui aura été parfaite !
La saison démarrait déjà sur les chapeaux de roues avec à chaque épisode un chef d’œuvre en matière de réalisation, d’interprétations, et de scénarios.
Attention Full Spoilers !
Tout au long de la saison 6 Vince Gilligan s’amusera à jouer avec nos nerfs par le biais d’un scénario extrêmement bien écrit et maitrisé :
Par exemple avec les premiers épisodes ou l’on suit ce bon vieux Nacho qui doit fuir face aux cousins Salamanca qui le recherchent avec une mise en scène sous tension complétement génial qui va finir par trouver la mort dans une scène poignante.
Le retournement de situation avec Lalo Salamanca qui échappe à l’attentat contre lui à la fin de la saison 5 et qui remonte tranquillement le fil de son enquête au début de la saison 6 avec des aller retours au Mexique , en Allemagne, à Albuquerque qui nous prouvent ( si l’on ne le savait pas déjà) qu’il est prêt à tout pour exterminer Gus Fringe.
Évidemment Mr Vince Gilliigan est toujours un très grand maitre et il le prouve à nouveau avec cette saison qui va contenir deux grosses intrigues : Lalo/Gus Fringe et Saul/Howard,
sur le papier elles sont très éloignées l’une de l’autre mais évidemment Vince Gilligan va les faire se percuter pour arriver jusqu’à un cliffhanger de milieu de saison complètement dingue et hallucinant avec la mort d’Howard par Lalo au cours d’une scène complétement dantesque.
Deuxième partie de saison…. Ascenseur émotionnel, et on en redemande
Conclure une telle série n’était pas chose aisée mais évidemment le mastermind Vince Gilligan avait déjà tout prévu !!
La deuxième partie de la saison reprend donc avec des morts de personnages importants : Lalo, Howard qui en plus de mourir vont se faire enterrer cote à cote par le déjà désabusé Mike et dans le sous sol de la Lavanderia de Gus, qui sera donc plus tard le labo de Walt et Jesse.
Voila ce qui va se passer tout au long de la saison , un roller coaster émotionnel, avec des épisodes en noir et blanc pour faire avancer l’intrigue du post Breaking Bad mais aussi des flash Backs avec le retour de Walt (Brian Cranston) et Jesse (Aaron Paul) dans des scènes qui font réellement avancer les développement de la psychologie des personnages.
L’ensemble du casting est évidemment un sans faute , tout le monde est investi, mentions spéciales pour Rhea Sheeorn (Kim Wexler) et bien sur Bob Odenkirk (Saul / Jimmy) qui sont d’une justesse à couper le souffle en terme d’acting.
Des scènes d’une intensité jamais vus !!
Je pense à la scène de Kim à l’aéroport dans le Bus en plan fixe et en noir et blanc qui nous livre un moment d’émotion intense qui nous tord complétement !
Ou bien encore tout le dernier épisode qui se concentre sur le « bas les masques » de Jimmy Mac Gill avec entre autres la confrontation entre Mary (la veuve de Hank Shraeder) et Saul/Jimmy quant il se fait finalement arrêter, le procès de Saul avec quelques rebondissements à suspense sur la dualité entre Saul et Jimmy…fascinant,
ou l’échange de regards entre Jimmy et Kim à la toute fin de l’épisode avec lui qui vient de ramasser environ 80 ans de prison et elle qui essaye de se reconstruire et d’avancer…. Déchirant !
Une fin dantesque, parfaite pour un show qui ne se sera jamais trahit toujours magnifiquement écrit et interprété.
Vince Gilligan conclu donc le BreakingBad universe avec cet épisode final et quelle fin !!!!
Magistrale !!!!!
