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Note : 4.5 sur 7.

Retour sur le dernier film de la Saga réalisé par le talentueux Fede Alvarez qui près de 10 ans après Alien Covenant livre un nouveau chapitre qui fait débat.
Un Blockbuster de l’été que j’attendais tout particulièrement ( en tout cas plus qu’un Deadpool 3 ! ) surtout depuis avoir vu les bandes annonces sacrément alléchantes
!

Naturellement depuis l’annonce d’un projet Alien chapeauté par Disney les Fans ont immédiatement reçu un frisson d’acide qui leur a parcouru le dos !
Les craintes d’un énième film Alien qui ferait affront à la licence étaient omniprésent, la Saga est une telle icône du cinéma contemporain de science fiction, que s’attaquer à ce poids lourd peut paraitre un peu suicidaire pour un réalisateur qui souhaite se glisser dans la continuité d’un Ridley Scott ou d’un James Cameron.

Pour revenir rapidement sur la saga j’en suis évidemment un grand Fan et les trois premiers opus sont tous des chef d’œuvres ( oui les trois ! ) au visions différentes mais magistrales.
Mais je suis aussi un fervent défenseur de Prometheus, qui offrait un angle différent en abordant la genèse de l’univers.

Avec ce Alien Romulus, on était en droit de craindre qu’Hollywood ne ressorte à nouveau son cocktail rance avec un reboot/remake/prequel de la licence complètement vidé de son essence d’origine, dans l’unique but de capitaliser sur la franchise et juste faire du fric !

Alors est ce que ce Alien Romulus est un crachat d’acide fait à la licence ?
Ou est ce qu’il est digne de s’inclure dans la saga ?!…éclosion de la réponse dans un instant !

Un Retour vers la Nostalgie !? ( Sans Spoilers )

Synopsis : Les colonisateurs de l’espace se retrouvent face à face avec la forme de vie la plus terrifiante de l’univers tout en fouillant les profondeurs d’une station spatiale abandonnée.

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Un des gros points forts du film est incontestablement son aspect visuel, Alien Romulus à été véritablement pensé pour être vu en salles, avec des décors « en dur » construit pour le film ainsi que des créatures en Animatronic qui donne une vraie sensation palpable.

En terme d’interactions visqueuses avec les Créatures, la aussi la promesse est tenue !

On à le doit à un Festival de déclinaisons répugnantes parfois à commencer par les les légendaires Face-Huggers qu’on avait jamais vu aussi nombreux, avec mise en scène d’inséminations d’hôtes ultra suggestives ( on frôle la scène porno ), mutations avec cocon en forme de vulve ou encore éjaculation d’acide, sont quelques une des idées « imagées » du réalisateur, qui réussi à dépoussiérer sans toutefois dénaturer l’univers établi par R.Scott.

Le travail sur la photographie est lui aussi remarquable et nous offre des plans saisissants avec des jeux de lumières orangé transperçant les éléments de la station, ou encore avec des jeux d’ombres et de clair/obscur qui donne un spectacle graphique de toute beauté.


Collision inévitable !

Malgré un casting de jeunes acteurs pour la plupart inconnus, hormis Cailee Spaeny qu’on avait découvert dans Civil War, l’alchimie entre les personnages fonctionne plutôt bien et on se retrouve rapidement embarqué dans l’action avec une génération sacrifiée au nom du capitalisme et esclaves du consortium »Weyland« , qui se retrouvent en confrontation avec les xénomorphes et qui se retrouvent à utiliser tous les outils à leurs disposition avec générateur de gravité et autre bombonne d’Azote liquide, pour offrir de nouveaux moyens d’exécutions d’Aliens plutôt créatifs !

Mention spéciale à David Jonsson qui interprète l’incontournable « homme synthétique » du film avec l’idée de le faire « switcher » entre un être sensible et plein d’empathie, en machine implacable au service de »la compagnie ».

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Perdu dans l’Espace !

Hélas la deuxième partie du film devient rapidement problématique !

Fede Alvarez arrive pourtant à introduire les personnages et établir son scénario un peu balisé certes mais de façon habile et qui reste intriguant pendant toute la première partie, c’est malheureusement après que les choses se gâtent !!

🚨Attention Mini Spoilers 🚨
Un enchainement de « clins d’œils » grossiers aux épisodes précédents comme Ian Holm faisant son retour avec des effets numériques plus que douteux, le lien avec Prometheus, ou encore le fameux : « Stay away from her Bitch« …Nooooooon Pitiez Stop !

Arrivé à un certain point, on à la curieuse impression que Fede Alvarez se retrouve pris au piège et on tombe rapidement dans un empilement de connexions qui ne peut s’empêcher de faire de la « fin de service » avec TOUS les autres chapitres de la Saga ce qui finit par plomber le scénario et amenuise complètement les enjeux des personnages !
🚨Fin des Spoilers 🚨


A la manière d’un « Prey » qui offrait un chapitre un peu « a part » de la licence Predator,
Alien Romulus va chercher à faire un petit écart dans la saga originale mais se retrouve vite un peu coincé dans sa trame, avec un film qui se place entre le premier et le deuxième film mais qui est surtout à destination de la jeune génération qui n’a pas grandi avec cette saga et qui en ignore les codes.


Un nouvel Opus pour lequel on ne boude pas son plaisir de retrouver cet univers surtout quant il est aussi soigné visuellement, hélas l’ensemble reste mineur, surement par le poids de l’héritage d’un tel mythe qui semble trop lourd et qui en fait au final un sympathique Blockbuster mais bien loin derrière les deux autres chefs d’œuvre entre lesquels il se place.

4 Comments

    1. Clairement ce film est a destination de la nouvelle génération qui n’est pas familière avec la Saga…cependant tout n’est pas à jeter !

  1. pour un 7 eme film personnellement j ai trouvé que Fede Alvarez a su donné un second souffle a la saga..et le design des créatures est juste Whaou 🤯👏

  2. Un super spectacle, bien loin d une série B comme AvP, du cinéma à l ancienne 👏

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