Ah ! Qui n’a jamais rêvé de petites vacances sur une ile paradisiaque faite de cocktails, plages, et de plongée dans les fonds marins ?!
Avec ces chaleurs infernales, c’est l’occasion de prendre le large avec le Reco-Retro de ce petit film de 2003 dans lequel un séjour en vacances va rapidement tourner au drame !
Pour tous ceux qui sont en mal de petits films catastrophes,
Open Water est devenu au fil du temps un objet culte pour les amateurs de drame survivaliste marin, un petit bijou qui arrive à conjuger scénario angoissant et mise en scène immersive.
Un « film de vacances » cauchemardesque resté dans son jus de 2003 qui, avec son aspect « found footage », se glisse dans la veine direct de la tendance ciné de l’époque initié par Le Projet Blair Witch quelques années auparavant, et reste unique dans le genre film de requins.
Un « film amateur » et un succès critique qui le fera passer de petit série B vite oubliable à une référence devenue culte dans le genre !
All Inclusive !
Synopsis : Pour oublier le travail et se retrouver enfin, Susan et Daniel décident de partir en vacances aux Bahamas. Excellents plongeurs, ils s’inscrivent pour une sortie au large, sur la barrière de corail. Le site est remarquable et le temps, magnifique. Mais parce qu’il y a beaucoup de plongeurs, parce que l’équipage ne fait pas vraiment attention, le bateau repart sans eux. Susan et Daniel se retrouvent seuls, perdus en plein océan, dans des eaux infestées de requins…

Son aspect film de vacances tourné à la caméra DV accentue la sensation de réalisme, avec un procédé qui certes donne une image assez baveuse et franchement disgracieuse par moment et qui en refroidira peut être certains ( il m’a fallu moi même quelques minutes pour m’y faire), cependant une fois que le film arrive en mer le problème se règle assez vite puisque par la suite on est constamment ballotté à la surface ou sous l’eau au plus prés des acteurs ce qui donne encore plus d’impact au cauchemar.
Au gré de l’océan tout comme Suzie et Daniel, on reste crispé du début à la fin, à la fois par les événements liés à l’environnement hostile dans lesquels ils baignent, et en particulier les tous mignons requins qui commencent dangereusement à se demander qui sont ces deux touristes/repas perdus en pleine océan, mais aussi par la tension et l’inquiétude grandissante qui va évidemment donner lieu à toutes sortes d’échanges portés par des acteurs tous deux impeccables.
Cette histoire basé sur des faits réelles est bien loin du Blockbuster à la Dent de la Mer , la réalisation ultra dépouillée cherche à insuffler un maximum de réalisme dans les situations périlleuses.
Ici pas de « grand blanc » à la mâchoire carnassière fonçant sous l’eau sur fond de violon dramatique,
Open Water s’apparente plus à un docu fiction cru aussi bien dans sa structure narrative que dans son image, sans aucune musique durant tout le long, et transpirant l’angoisse aquatique sans surenchère en joue même sur les peurs et idées reçues que les requins véhiculent, ce qui provoque un impact viscéral et bien plus redoutable.
Buffet Froid !
Le suspense et la tension montent crescendo avec un scénario qui se sert de cette situation pour amener des discussions qui oscillent entre vagues de paniques et tentatives de rester souder dans l’épreuve, une épreuve qui va servir de catharcis pour les deux personnages qui vont à la fois se révéler par des actes mais aussi se livrer sur des rancœurs ou des non dit !
Réalisé et scénarisé par Chris Kentis , cette thérapie de couple ( supplément Requin ) parait par moment un peu maladroite dans certains échanges mais ne gâche en rien le plaisir du scénario qui tangue entre angoisse et survie.
Avec un scénario ultra dépouillé et une durée d’1h20 environ, le film reste dans le sillage de ces productions à tout petit budget ( environ 500.000 dollars ) qui joue beaucoup plus sur le suspense et l’indicible, avec une écriture et une mise en scène ultra immersive qui déjoue tous les clichés du genre et ravira les amateurs de suspense aquatique..
Oubliez Peur Bleue, Lake Placid et autres Blockbusters sanglant du début des années 2000 et redécouvrez plutôt cette Reco-Retro ultra minimaliste qui parviens à sortir du lot grâce à son originalité et son immersion jamais vu à l’époque !
mon film préféré sous marin.
t à vu dangerous animals ?
OUI excellente surpise ! 👍