The Flash / Indiana Jones 5 : Chronique d’un syndrome commun ! ( Partie 1 )


Hé oui il fallait bien en passer par la !

Aujourd’hui on tente de faire l’Autopsie…Heu pardon…
L’Analyse de ces deux Blockbusters que j’ai eu l’occasion de voir que tout récemment.
Et vous l’aurez compris, ça à été douloureux pour l’un comme pour l’autre !

Comment en est on arrivé la ??!

Retour sur deux échecs cuisants au Box office pour des films qui étaient censés cartonner , tout du moins rapporter au moins le minimum syndical, pour des films d’une telle ampleur.

Du cinéma obèse qui tente de faire du neuf avec du vieux et qui ne respecte plus aucun code, des gigantesques fourre tout industriels qui sont passé complètement à coté de leur sujets…et de leur audiences !

C’est d’ailleurs pour ça que je les réunis ici dans le même article pour tenter de comprendre leurs crashs commerciaux respectifs, plus qu’une critique à chaud habituelle sur le fond du récit.


Indiana Jones et la douche froide de Disney ( Full Spoilers)

Le nouvel infecté par cette contagion s’appel donc : Indiana Jones, qu’on retrouve dans ce cinquième volet en 1969 cette fois, avec un Indi aux portes de la retraite qui va aider sa nièce à retrouver un artefact.

Un récit plutôt basique mais après tout c’était aussi le cas dans certains épisodes de la saga !

la ou le scénario pose clairement un problème c’est sur la gestion du rythme, on est face à un empilement de séquences d’actions numériques qui manque cruellement de véracité et d’épique, notamment avec trop de course poursuites ;
et quand le film se pose enfin c’est pour être surexplicatif.
Un autre gros point négatif pour moi : la fin du film,
vraiment limite à mon gout pour ne pas dire grotesque, et surtout quelle sortie pour un personnage de légende de cinéma tel qu’Indiana Jones !?!

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Harrison Ford 81 ans – est investi et y croit encore, mais malheureusement on sent dans toutes les scènes d’actions le doublage numérique et on à le droit à un Indiana Jones bien trop artificiel, notamment avec la technologie De-aging ( rajeunissement numérique) qui est parfois franchement limite ( surtout sur la séquence d’ouverture ).
Phoebe Waller-Bridge
qui interprète Elizabeth Shaw ( et qui par ailleurs est extraordinaire dans la série Fleabag) parvient à avoir un rôle étoffé sans toute fois éclipser le héros principal, une alchimie qui fonctionne à peu près entre les deux même si l’on est très loin de l’écriture entre père et fils de La dernière croisade, naturellement de la fin de service plus ou moins bien amenée, et un méchant qui tient à peu près la route notamment grâce à l’interprétation de Mads Mikkelsen

En résumé, On est en face d’un Blockbuster d’action correct, une histoire passable pour un film d’aventure mais bien loin d’être suffisant pour espérer rentrer dans l’histoire tel que la fait la trilogie originelle.


Le Pire de la saga ?!?

Selon les derniers chiffres du Box-Office, le film aurait rapporté 300 millions de Dollars et en à coûté 329 Millions,

On est donc clairement sur un bide, et même si le film divise quelque peu avec certaines personnes qui ont tout de même bien apprécié, comme cette blogueuse que je vous recommande ( lien en description),
L’immense majorité s’accorde pour dire que c’est trèèèèès en dessous de l’essence qu’ont insufflés Spielberg et Lucas.

Je m’inscris évidemment dans cette catégorie, moi qui ai grandi , vu et revu la trilogie originale, c’est tout de même très difficile d’avaler ce nouvel opus même si quelques petites séquences sont assez bien faites , ça ne sauve clairement pas ce Indiana Jones et le cadran de la destinée, qui je pense va très mal vieillir et qu’on aura quasiment oublié dans quelques années !


James Mangold qui est un bon réalisateur en temps normal et qui l’à déjà prouvé avec des films comme Logan ou Le Mans 66 par exemple, se retrouve la embarqué (voir enfermé) dans un film de commande Disney avec son cahier des charges infernale et la lourde tache de passer après l’épisode 4,
le réalisateur tente de s’en sortir avec quelques fulgurances…Mais en vain !

L’association d’une réalisation qui transpire le numérique et d’un scénario plus que bancale m’ont fait plusieurs fois sortir du film.

Un autre paramètre à prendre en compte et que malheureusement la nouvelle génération n’a pas connue, ou ne s’est pas suffisamment intéressée à la trilogie originelle, pour que cet épisode retentisse autant qu’un Star Wars ou qu’un Marvel.

Toutes ces raisons expliquent, selon moi, que la Mayonnaise ne prenne clairement pas, et que le public ai massivement déserté les salles, des la sortie du film.


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